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Les allergies saisonnières et vous !

  • Isabelle Kim
  • 04/04/2021

Quand la gorge vous gratte, les yeux rougissent, larmoient et qu’ils vous brûlent… Les éternuements se multiplient en séries,… Des écoulements ou/et les voies nasales sont obstruées… Ou encore des démangeaisons, de la fatigue, des maux de tête… Et tout cela durent jusqu’à 6 à 8 semaines ! Là, ce n’est pas un virus, mais bien un allergène qui provoque ces réactions.

En préalable, quelques chiffres impressionnants : (source Copmed)

En 2050, 50% de la population mondiale sera atteinte

On constate que plus en plus de personnes présentent des allergies saisonnières ou communément appelées « rhume des foins ». Ils sont allergiques aux pollens provenant des arbres, des graminées ou des herbacées, et pourtant la nature n’a pas changé. La vraie raison est donc ailleurs.

Le constat : aujourd’hui, 30 % de la population mondiale est touchée par les allergies saisonnières et en 2050, ce sera 50 %, d’après les estimations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Et pourquoi cette augmentation ?

44% ont moins de 35 ans

Le rhume des foins peut apparaitre dès l’âge de 6 ans, pour augmenter pendant la scolarité et connaitre un pic pendant l’adolescence. Il touche 44 % des personnes qui ont moins de 35 ans.

Le rhume des foins associé à des allergies alimentaires

De plus, 25 % des français déclenchent des allergies respiratoires plus ou moins graves, voir des crises d’asthme. En plus de ces dernières, les allergies saisonnières peuvent favoriser également d’autres maladies allergiques comme l’eczéma, sans compter les allergies alimentaires croisées. Par exemple, une allergie au pollen de bouleau peut cacher une allergie aux amandes ou aux noisettes. Cela provient de la forte ressemblance au niveau de la structure de protéines de l’aliment et du pollen en cause. Ces allergies croisées (pollen et aliment) sont fréquentes. Leurs manifestations sont diverses : prurits de la bouche, des gencives, du voile du palais, irritations de la gorge, sensation d’œdème des lèvres, parfois conjonctivite et éternuements.

Dès janvier jusqu’à septembre

Ces allergies saisonnières apparaissent de janvier à septembre en fonction des pollens qui virevoltent dans l’air. L’apparition et l’intensité des symptômes dépendent de la quantité d’allergènes. N’hésitez pas à consulter la carte de vigilance des pollens par jour et par département, sur le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique : https://www.pollens.fr/.

Allergies saisonnières : période de pollinisation et allergènes (Source : medecindirect.fr)

Que se passe-t-il dans notre organisme à ce moment-là ?

Le pollen est identifié par le système immunitaire comme un envahisseur dangereux. Il provoque ainsi son déséquilibre, en provoquant une réponse immunitaire anormale et disproportionnée. Pour faire simple, il y aura la multiplication de cellules immunitaires assurant notre défense (lymphocytes), la production d’anticorps spécifiques à cet allergène, largage des agents pro-inflammatoires (histamine) principaux responsables des symptômes, et c’est la crise allergique. Ainsi, notre système immunitaire aura mémorisé précisément ce type d’allergène et réagira à nouveau de la même manière pour nous défendre du pollen qu’il prend pour un intrus.

La désensibilisation et les antihistaminiques ont montré leur efficacité, mais provoquent de nombreux effets secondaires. Une solution en cas d’urgence, mais ils ne résolvent pas le problème : pourquoi cet emballement de notre système immunitaire face à du pollen ?

Plusieurs facteurs favorisants et même déclenchants pourraient être en cause :

– La prédisposition génétique influence de 50% à 90% l’apparition des symptômes.

– Dès notre naissance, notre système immunitaire se constitue lors de la naissance par voie basse (sans césarienne). Or, des enquêtes en France ont montré que le nombre de césariennes entre 1981 et 2014 avait doublé (source : cesarine.org).

– Et si on regardait de plus près ce que l’on mange ?

Le rhume des foins n’est pas une fatalité !

Des solutions existent, préventives et curatives.

À effets symptomatiques (liste non exhaustive) :

  • Entre autres, les huiles essentielles sont des remèdes efficaces. Elles ont pour certaines des propriétés antihistaminiques, anti-inflammatoires, décongestionnantes et apaisantes.
  • Des synergies à base d’hydrolats de plantes apportent du soulagement.

D’autres conseils naturopathiques :

  • Des conseils alimentaires et d’hygiène de vie…
  • Rééquilibrage du terrain de la personne, et notamment, de son système immunitaire